Christian Morel a écrit trois livres consacrés à l’analyse des mécanismes qui mènent à la prise de décisions absurdes. C’est une sociologie des erreurs radicales et persistantes, et c’est passionnant, parce que cela nous éclaire sur les modes de fonctionnement collectifs, et sur les biais inconscients qu’ils peuvent générer. J’en retranscris ici quelques extraits.
Les décisions absurdes Tome 1 : Sociologie des erreurs radicales et persistantes (voir ci-dessous)
Tome 2 : Comment les éviter (voir mes notes ici)
Tome 3 : L’enfer des règles – Les pièges relationnels Collection Bibliothèque des Sciences humaines, Gallimard
Réédition en Folio Poche, collection Essais
La précarité peut-elle être émancipatrice ? Pour le sociologue Patrick Cingolani, elle ne consiste pas seulement en une forme d’emploi dégradée, mais dessine des possibilités libératrices pour tous les travailleurs. Reste à mesurer ce potentiel révolutionnaire…
Je relaie ci-dessous des extraits d’une note réalisée par Cyprien Tasset, publiée sur le site de La vie des Idées, à propos du livre « Révolutions précaires. Essai sur l’avenir de l’émancipation », de Patrick Cingolani. En vous conseillant de le lire, car ces extraits, tirés de leur texte original… !
« Les publics ne sont pas plus difficiles qu’auparavant, ni les situations plus complexes : les causes du malaise que vivent actuellement les travailleurs sociaux sont à chercher dans l’absence de reconnaissance de la dimension politique de leur engagement professionnel »
Par Maxime Chaffotte
Publié sur le site de la revue Mouvements, octobre 2014
Si elle ne remet pas directement en cause le capitalisme, l’idée d’un revenu inconditionnel est un véritable projet de société qui répond à de nombreuses problématiques du XXIème siècle. Elle qui fut défendue notamment par André Gorz, elle permet de sortir d’une « société du travail sans travail », selon les mots d’Hannah Arendt. Si le film démontre que l’aspect comptable du revenu de base ne pose aucun problème, le débat à mener est d’ordre culturel : il s’agit de s’appuyer sur d’autres besoins que ceux du capitalisme, d’aller vers la décroissance dans les pays occidentaux et vers le « développement » dans les pays dits « du Sud », de faire le deuil d’une main d’œuvre précaire forcée d’accepter les boulots dont personne ne veut, d’assumer l’interdépendance qui unissent les membres d’une société. Voir ici une vidéo pour comprendre l’idée. Lire ici un article de Mona Chollet et Thomas Lemahieu, 2011.
« Je fais beaucoup tourner mon personnel, pour ne pas qu’il s’use dans cette rapidité qu’on leur demande au quotidien »
« Comment ça se fait que tu es restée 10 minutes dans cette chambre ? – Parce que le patient pleurait… »
Émission à écouter en streaming sur le site de France Inter
Les prépas socialisent les étudiants et leur apprennent à jouer leur futur rôle de dominants.
Note de lecture de Ugo Palheta, à propos du livre de Muriel Darmon. À lire sur La Vie des Idées
Lire des extraits choisis, l’idée étant de vous donner envie de lire l’ensemble de ce texte…
Chaque année depuis 2012 à Montreuil, La Foire à l’autogestion est le point de rencontre de toute une galaxie de collectifs, d’associations, d’entreprises, de coopératives, d’organisations syndicales et politiques qui cherchent à faire vivre l’idée d’autogestion. Voir le site de la Foire
D’autres Foires à l’autogestion s’organisent à Toulouse et dans le Gard.
Lundi 8 octobre 2012, la Rôtisserie Sainte-Marthe, le restaurant aux trois A (Alternatif, Autogéré et Associatif) a cessé d’exister après 15 ans d’activité continue.