Comparer le lent crash de l’A320 de la Germanwings avec la chute de notre « civilisation » ? Un texte percutant de Bernard Defrance, que je relaie ici.
Il y fait le parallèle entre le crash de l’A320 de la Germanwings à proximité de Barcelonnette le 24 mars 2015 (lire ici) et la chute de notre société.
Bernard Defrance, philosophe, ancien professeur de psychopédagogie et de philosophie de l’éducation en École normale d’instituteurs et professeur de philosophie en lycée, a publié ce texte sur son site le 27 mars 2015.
L’émission « La Grande table » sur France Culture recevait, le 4 février 2015, Miguel Benasayag, pour un état des lieux des nouvelles formes de souffrance psychique, en lien avec la crise, avec l’instantanéité, avec une forme d’isolement « toujours connecté ». Et pour cela, Miguel Benasayag articule la clinique avec l’émancipation, c’est-à-dire la psychanalyse avec la politique.
C’est à écouter en streaming ici.
Et je vous en propose des extraits choisis, l’idée étant de vous donner envie d’écouter toute l’émission..
Un article de Thierry Brulavoine, Michel Lepesant et Christine Poilly, tous trois membres du Mouvement des objecteurs de croissance.
Publié sur le site de Marianne, novembre 2014
De mouvements de luttes parfois violents au néolibéralisme, des émeutes comme forme de revendication politique à la politique de la ville, que recouvre le concept d’empowerment ?
Émission La Grande Table, diffusée en mars 2013 sur France Culture. Pour écouter le podcast.
Lire un relevé d’extraits, l’idée étant de vous donner envie d’écouter toute l’émission…
L’illusion « réaliste » tue la démocratie.
Le recentrage sans fin du PS doit être qualifié de droitisation.
Entretien avec Eric Fassin, sociologue A lire sur le site de Libération, mai 2014
Si elle ne remet pas directement en cause le capitalisme, l’idée d’un revenu inconditionnel est un véritable projet de société qui répond à de nombreuses problématiques du XXIème siècle. Elle qui fut défendue notamment par André Gorz, elle permet de sortir d’une « société du travail sans travail », selon les mots d’Hannah Arendt. Si le film démontre que l’aspect comptable du revenu de base ne pose aucun problème, le débat à mener est d’ordre culturel : il s’agit de s’appuyer sur d’autres besoins que ceux du capitalisme, d’aller vers la décroissance dans les pays occidentaux et vers le « développement » dans les pays dits « du Sud », de faire le deuil d’une main d’œuvre précaire forcée d’accepter les boulots dont personne ne veut, d’assumer l’interdépendance qui unissent les membres d’une société. Voir ici une vidéo pour comprendre l’idée. Lire ici un article de Mona Chollet et Thomas Lemahieu, 2011.
« Transposée sur le terrain de l’éducation, cette philosophie implique que le système scolaire doive se penser et se gérer sur le modèle de l’entreprise privée, mais aussi et surtout que l’éducation doit désormais se concevoir comme visant l’adaptation fonctionnelle des individus aux exigences de l’économie, toujours saisies en extériorité et données comme décisives et indiscutables. »
Entretien avec Norman Baillargeon, philosophe de l’éducation. À lire sur le site de Voir Montréal, 2013
Démarches collectives pour l'émancipation et la transformation sociale