« Contrairement à ce que nous aimerions croire, il n’existe pas de collectif dépourvu de structure. (…) L’absence de structure requerrait que nous refusions d’entrer en contact les uns avec les autres ; un non-sens pour des groupes humains. Pour que chacun puisse s’impliquer dans un groupe (…) les règles de prise de décision doivent être transparentes, et cela n’est possible que si elles ont été formalisées. (…) La question n’est donc pas de choisir entre structure et absence de structure, mais entre structure formelle et structure informelle. »
Ce texte, écrit par la militante féministe étatsunienne Jo Freeman en 1970, continue aujourd’hui d’interroger nos collectifs et nos mouvements sociaux. Il a été traduit en français par les militant-es d’Infokiosque en 2003 : non pas une solution à toutes nos questions, mais un salutaire pavé dans la mare.
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