[Spécial St-Valentin]
Ovidie a participé à partir de la fin des années 1990 au mouvement du féminisme pro-sexe, qui invitait les femmes à prendre en main leur propre plaisir, à se libérer de leurs complexes, à ne plus être des objets sexuels, mais des êtres sexuels, actives et autonomes. Considérant suicidaire de laisser la pornographie uniquement aux mains des hommes, elle a participé à créer et proposer une pornographie non-sexiste.
Aujourd’hui, elle fait le bilan et nous livre ce documentaire, dans lequel les témoignages de « native numeric » dessinent une nouvelle aliénation : l’obligation d’être sexuellement libéré-e, qui entraîne des comportements dont l’objectif n’est ni le plaisir ni l’émancipation, mais la conformation à une nouvelle norme sociale. Ce qui constitue incontestablement une forme nouvelle de l’oppression patriarcale.
Documentaire « déconseillé au moins de 16 ans »