De bonnes femmes hystériques : mobilisations environnementales populaires féminines

Écoféminisme. Le texte « De bonnes femmes hystériques : mobilisations environnementales populaires féminines », de Celene Krauss, est extrait du recueil de textes écoféministes « Reclaim », paru en 2016 aux éditions Cambourakis dans la collection Sorcières.

Celene Krauss y analyse la façon dont des femmes de milieux populaires se mobilisent sur des enjeux environnementaux locaux à partir de leur subjectivité, pour porter des luttes aux enjeux globaux et radicaux. Or leur façon de se mobiliser et leurs discours sont bien souvent méprisés par les milieux militants.

Je reproduis ici certaines phrases issues de ce texte, qui m’ont marquées. Elles sont nécessairement sorties de leur contexte : je vous invite donc à vous procurer cet excellent ouvrage et à le lire !
Voir aussi « Agir avec le désespoir environnemental »

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Agir avec le désespoir environnemental

Écoféminisme. Le texte « Agir avec le désespoir environnemental », de Joanna Macy, est extrait du recueil de textes écoféministes « Reclaim », paru en 2016 aux éditions Cambourakis dans la collection Sorcières.

Joanna Macy y aborde nos peurs, et notre conception du pouvoir, nous invitant à avoir une approche systémique, et à rechercher le « pouvoir avec » plutôt que le « pouvoir sur ».

Je reproduis ici certaines phrases issues de ce texte, qui m’ont marquées. Elles sont nécessairement sorties de leur contexte : je vous invite donc à vous procurer cet excellent ouvrage et à le lire !
Voir aussi « De bonnes femmes hystériques : mobilisations environnementales populaires féminines »

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Safer space & Organisations démocratiques : « Lutter ensemble »

Dans son ouvrage « Lutter ensemble – Pour de nouvelles complicités politiques » (novembre 2018, éditions Cambourakis, collection Sorcières), Juliette Rousseau défend la nécessité de regarder en face ce qui nous sépare, les dominations qui traversent nos collectifs et nos mouvements, afin de pouvoir (mieux) s’en défaire et lutter ensemble. Aujourd’hui encore, il est difficile d’aborder ces questions, de questionner les façons dominantes de penser et de faire.
Il ne s’agit pas de mettre toute notre énergie sur la « déconstruction » individuelle, comme préalable à toute action politique, mais de prendre conscience que refuser celle-ci dessert nos luttes, notre émancipation et la transformation sociale. Les rapports oppressifs ne seront pas abolis au lendemain du grand-soir, quand le capitalisme aura été abattu : les combattre ici et aujourd’hui est un moyen d’une part de développer notre capacité collective à lutter ensemble, et est d’autre part une lutte directe contre ce qu’il nous faut abattre et dont les différentes composantes se tiennent les unes les autres.

Je reproduis ci-dessous deux extraits de l’ouvrage de Juliette Rousseau, deux outils qui peuvent servir de base pour s’interroger sur les pratiques que l’on souhaite avoir, sur les règles qu’on souhaite collectivement instituer dans son collectif :

  • Les « règles pour un espace plus safe » utilisées par le collectif Sisters Uncut (Royaume-Uni)
  • Les « principes de Jemez pour une organisation démocratique »

Ces deux textes sont issus d’un ouvrage de 500 pages : s’ils vous posent question, si vous sentez que vous avez besoin de plus de contexte, si vous avez envie d’aller plus loin dans ces réflexions, je vous invite à lire le bouquin !

Sur ce thème, voir aussi la page Transformation sociale & construction de « safer spaces » et de « brave spaces »

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Micropolitiques des groupes

Micropolitiques des groupes : pour une écologie des pratiques collectives. De David Vercauteren, aux éditions Amsterdam. Depuis le temps que je voulais le lire, ce livre… D’abord publié en 2007 chez HB éditions, réédité en 2011 aux Prairies ordinaires, et à nouveau épuisé, il a réédité en 2021 par les éditions Amsterdam. Alors ça y est, je l’ai lu, et je n’ai pas été déçue ! J’y ai trouvé plein de choses qui résonnent et inspirent, qui vont me servir conceptuellement et en pratique. J’y ai reconnu la façon d’appréhender les problèmes (de « problémer ») qui est celle qu’on pratique dans l’entraînement mental, pour penser et agir dans la complexité.

Les thèmes abordés sont les suivants :
Artifices / Assembler / Autodissolution / Décider / Détours / Évaluer / Événement / Fantômes / Micropolitiques / Parler / Pouvoir / Problémer / Programmer / Puissance / Réunion / Rôles / Scission / Silence / Souci de soi / Subsides (subventions) / Effet de théorie.

Je note ci-dessous des extraits, nécessairement sortis de leur contexte. Et, surtout, je vous invite à vous procurer et à lire ce livre.

À noter qu’il est entièrement accessible en ligne sur le site https://micropolitiques.collectifs.net , sous une forme qui permet de naviguer entre les différentes entrées de l’ouvrage !

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Travailler en autogestion : l’expérience de La conquête du pain

Exigence, compétences, pression et coopération au sein d’une boulangerie autogérée

Vouloir fonctionner en autogestion, c’est vouloir inventer un autre rapport au travail, au travail collectif, à l’outil de production, à la production. C’est accepter de se confronter à de nombreuses contradictions, car quand l’exigence n’est plus de créer du profit pour les actionnaires, reste l’exigence de produire ensemble chaque nuit du bon pain et des croissants « plus beaux que ceux des capitalistes ». Retour, avec un de ces co-fondateurs, sur l’expérience de la boulangerie autogérée La Conquête du Pain, à Montreuil-sous-Bois (93).

Un entretien réalisé en juin 2019 par adeline de lépinay (animatrice de ce blog et autrice de Organisons-nous ! Manuel critique, ed. Hors d’atteinte 2019) avec Pierre Pawin, artisan boulanger, co-fondateur et ancien coopérateur de La conquête du pain.
Cet entretien a été publié en 2021 dans le numéro 206 de la revue
Mouvements qui avait pour thème L’organisation du travail, une question politique.

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Identifier les facteurs psychosociaux de risque au travail (RPS – Rapport Gollac)

Le « rapport sur le suivi statistique des risques psychosociaux » (RPS) a été publié en 2011. Il est surnommé « Rapport Gollac » d’après le nom du Président du collège d’experts internationaux ayant contribué à l’analyse. Ceux-ci représentaient différentes disciplines : ergonomie, médecine du travail, psychologie du travail, épidémiologie, économie… Le  rapport propose une véritable synthèse de la littérature scientifique internationale (26 pages) sur les liens avérés des effets de différentes contraintes organisationnelles, sociales et environnementales sur la santé.

Ce rapport synthétise en six axes, dans lesquels tout un chacun peut reconnaître ses conditions de travail, « les facteurs psychosociaux de risque au travail mis en évidence par la littérature scientifique […] relatifs à l’intensité du travail et au temps de travail, aux exigences émotionnelles, à une autonomie insuffisante, à la mauvaise qualité des rapports sociaux au travail, aux conflits de valeurs et à l’insécurité de la situation de travail ».

À noter que côté syndicats, on préfère parler de « risques socio-organisationnels » dans l’optique de souligner que ces risques ne résultent pas d’une sensibilité ou de problèmes personnels des travailleureuses, mais bien de violences au travail.

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Manifeste de Peuple et culture

Le Manifeste de Peuple et culture date de 1945, au sortir des maquis et de la Résistance. Aujourd’hui encore, il reste une référence pour les pratiques et les ambitions d’éducation populaire. Cependant, et ainsi que nous y invitaient ses rédacteurices, il est à replacer dans son contexte historique.

Je le reproduis ici en totalité.

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Niveaux de participation : démocratie ou démagogie participative ?

Manipulation / Éducation / Information / Consultation / Implication / Partenariat / Délégation de pouvoir / Contrôle des citoyen-nes :

La sociologue américaine Sherry R. Arnstein a défini en 1971 (dans son ouvrage  A ladder of citizen participation) 8 niveaux qui vont de la non-participation au partage total du pouvoir.

Cette grille peut nous être utile pour identifier et clarifier, pour nous et pour les autres, à quel niveau nous nous situons : chaque niveau (sauf le premier) est légitime, mais il est courant de ne pas être clair-es et honnêtes sur le niveau dans lequel on se trouve, et de qualifier de « démocratie participative » ce qui n’en est pas, entrant alors de fait, volontairement ou non, dans de la démagogie…

+ en fin d’article : Adaptation de cette échelle à la participation des enfants dans les projets, par Roger Hart

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