L’élection, ce n’est pas la démocratie – Jacques Rancière

« La démocratie est vivante lorsqu’elle invente ses propres formes d’expression et qu’elle rassemble matériellement un peuple qui n’est plus découpé en opinions, groupes sociaux ou corporations, mais qui est le peuple de tout le monde et de n’importe qui. Là se trouve la différence entre la gestion – qui organise des rapports sociaux où chacun est à sa place – et la politique – qui reconfigure la distribution des places. »
Interview de Jacques Rancière, philosophe.
À lire sur le site de L’Obs, mai 2012.

Elisabeth Badinter et la laïcité lepenisée

Par Jean Baubérot, Professeur émérite de la chaire « Histoire et sociologie de la laïcité » à l’Ecole pratique des Hautes Etudes.
À propos de l’interview d’Elisabeth Badinter publié dans Le Monde des réligions le 29 septembre 2011, et où elle affirme :

« En dehors de Marine Le Pen, plus personne ne défend la laïcité »

À lire sur le site de Mediapart, septembre 2011

Le rapport Tuot – La refondation des politiques d’intégration

Rapport au Premier ministre sur la refondation des politiques d’intégration
Par Thierry Tuot
1er février 2013

La grande nation pour une société inclusive

Lire des extraits choisis de ce rapport :

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De l’éducation populaire à sa domestication par la « culture »

« Il y a cinquante ans, le général de Gaulle présidait à la création du ministère des affaires culturelles. La naissance de cette institution a précipité le déclin d’un autre projet, à présent méconnu : l’éducation politique des jeunes adultes, conçue dans l’immédiat après-guerre comme un outil d’émancipation humaine. Pour ses initiateurs, culture devait rimer avec égalité et universalité. »

Par Franck Lepage, ancien directeur du développement culturel à la Fédération française des maisons des jeunes et de la culture. Auteur et interprète de la conférence théâtrale L’éducation populaire, Monsieur, ils n’en ont pas voulu…, 2007 (Le Cerisier, Cuesmes, Belgique), et ancien membre de la coopérative d’éducation populaire Le Pavé.
A lire sur le site du Monde diplomatique, mai 2009

[EDIT] À noter : la majeure partie des contenus de cet article sont une réécriture de la recherche réalisée par Alexia Morvan dans le cadre de sa thèse de doctorat en sciences de l’éducation, intitulée « Pour une éducation populaire politique. À partir d’une recherche-action en Bretagne ». Thèse soutenue en décembre 2011 à l’université Paris VII Vincennes-Saint-Denis.

Un immense besoin d’éducation populaire

« Où va le monde et que peuvent les hommes ? C’est à ces deux questions que l’éducation populaire tente à sa manière de répondre. En fait ces deux questions se ramènent à une seule : comment faire pour que les hommes qui sont le produit de l’Histoire – selon les cas et les moments, bénéficiaires ou victimes – puissent individuellement et collectivement faire l’Histoire et construire leur devenir commun ? La question est d’une brulante actualité. »
Par Christian Maurel, sociologue, cofondateur du collectif national Éducation populaire et transformation sociale.
À lire sur le site du Monde, février 2012

Panser l’éducation populaire

« Définie comme un apprentissage tout au long de la vie, l’éducation populaire devrait être au cœur de toute société démocratique en aiguisant la conscience politique de chaque individu. Malheureusement un peu oubliée, elle réapparait aujourd’hui avec des personnes qui se réapproprient le concept. »
Un article tiré du dossier « Pour une école émancipatrice »
À lire sur le site de Lutopik, mars 2014

Et si on expérimentait d’autres formes d’action politique ?

« Comment renouveler les pratiques des partis politiques ? Comment communiquer autrement qu’avec des tracts, susciter davantage le débat et l’engagement ? L’éducation populaire offre un vaste champ d’expérimentation pour renouveler les méthodes, pour former militants et citoyens, élaborer des solutions collectives, construire la démocratie. Des cahiers de doléances aux enquêtes de conscientisation, en passant par les séminaires ouvriers, retour sur quelques expériences qui invitent à transformer l’action politique. »
À lire sur le site de Bastamag, juillet 2013