« Germinal au royaume des plates-formes numériques ? »
L’auto-entrepreneuriat, et tout particulièrement dans le cadre des plateformes numériques typiques de l’uberisation : un salariat déguisé, dans le cadre duquel des stratégies de résistance para-syndicales et créatrices se font jour. L’enjeu : lutter pour les droits et pour le potentiel émancipateur.
« Espace de travail », une émission de Mediapart, consacrée aux questions sociales. Rachida El Azzouzi reçoit Jérôme Pinot, coursier à vélo et militant « anti-uberisation », et Patrick Cingolani, sociologue.
Cet automne est sorti aux éditions La Découverte le livre « Le coup d’état citoyen – Ces initiatives qui réinventent la démocratie », écrit par Elisa Lewis et Romain Slitine. Il fait le tour d’un grand nombre d’expériences qui imaginent et mettent en pratique de nouvelles formes démocratiques, horizontales et égalitaires, alternatives à la démocratie représentative traditionnelle.
Je reproduis ici un article d’Aliette de Laleu publié sur le site de France Musique en février 2016 (à retrouver ici).
Il s’agit d’une « Petite histoire des applaudissements dans la musique classique », et il illustre parfaitement la dialectique qui existe, quand on parle de musique, entre sacré / technique / élitisme d’une part, et émotion / langage / partage d’autre part. L’un et l’autre se nourrissent et sont complémentaires, mais s’opposent également. C’est article est très intéressant à ce titre.
Ah ! La France et son bon vieux mythe de l’assistanat. Comme s’il s’agissait d’une tare sociale transmise de générations en générations. Mais que trouve-t-on derrière cette stigmatisation des « assistés », de nouveau à la mode en période électorale ? Sans doute des questions bien plus profondes sur notre rapport à la pauvreté, à la solidarité et la valeur que l’on attribue au travail notre société dite « moderne » ou 8,8 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté.
J’ai écrit cet article pour la revue Passerelle n°15 portant sur le thème : « De quoi le droit à la ville est-il le nom ? Représentations, usages et instrumentalisation du droit à la ville », publiée en septembre 2016.
Ce numéro, coordonné et édité par Charlotte Mathivet, est téléchargeable sur le site du Coredem, communauté de sites ressources pour une démocratie mondiale, initiative de partage de savoirs et d’outils libres.
Le site stop-violences-femmes.gouv.fr propose des kits de formation afin d’aborder collectivement la question des violences au sein du couple et les violences sexuelles.
Joackim Rebecca et Hugues Bazin sont intervenus en mars 2016 à Dunkerque, sur le thème « Vous avez dit éducation populaire ? ». La conférence a été filmée, vous pouvez la visionner ci-dessous. Comme je l’ai trouvée très intéressante, j’en ai noté des parties qui m’avaient particulièrement intéressées.
Le travail social, mais aussi de façon générale les actions de solidarité, courent un double risque : celui du paternalisme d’une part, et celui du néolibéralisme d’autre part. Cet article développe une vision libertaire du double objectif de solidarité et d’émancipation. L’émancipation ne peut être qu’un processus auto-constitué (Ne me libère pas, je m’en charge !), mais la responsabilité individuelle ne peut se penser indépendamment d’une prise en compte et d’une lutte contre les dominations structurelles, et donc d’une solidarité collective. C’est sur un fil d’équilibriste qu’agissent jour après jour celles et ceux qui tentent de mettre en œuvre une solidarité qui soit émancipatrice.
Un article que j’ai écrit pour la revue d’éducation populaire Résonnances, dans le numéro n°23 de juin 2016 portant sur le Travail social. Visitez le site web de la revue Résonnances
Je reproduis ici un excellent entretien du quotidien suisse Le Temps avec Jacques Baud, un ancien analyste des services de renseignements stratégiques suisses. Il y parle des causes géopolitiques des violences terroristes qui atteignent aujourd’hui les pays occidentaux, et notamment la France.
Cette analyse serait à compléter par des éléments de politique intérieure, afin de comprendre pourquoi ces causes géopolitiques sont aujourd’hui appropriées par des personnes nées et vivant en France, prêtes à mourir dans le cadre de cette guerre dans laquelle ils s’engagent.