Le « Petit Guide pour plus d’autonomie, de créativité, d’efficacité, de radicalité et de solidarité dans la lutte » (réalisé par Partager c’est sympa) comprend une vidéo ci-dessous, ainsi qu’un document de deux pages à télécharger ici.
Les 26 et 27 janvier 2019, des Gilets jaunes de toute la France se sont retrouvé-es à Commercy pour la première Assemblée des Assemblées. Plus de 350 personnes ont été présentes, et 75 délégations de groupes de Gilets jaunes.
Lire les paroles de cette version des Gilets jaunes, ainsi que la déclaration de fin.
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je suis prêt à me battre pour que vous puissiez le dire ». Voltaire
Certain-es poussent de hauts cris en invoquant « la liberté d’expression » quand d’autres affirment ne pas avoir de tolérance à l’égard de l’extrême-droite et de celles et ceux qui colportent leurs idées.
Mais être démocrate, ce n’est pas se taire et laisser-faire quand des personnes diffusent des idées ou agissent contre la démocratie, l’égalité, la liberté. Être démocrate, c’est au contraire lutter contre cela.
Marc Faysse, du Cnajep, nous propose un ensemble d’excellentes vidéos, intitulées « Le bureau des méthodes » (BDM), visant à réinjecter du politique dans nos pratiques d’éducation populaire.
Elles sont initialement publiées sur la chaîne You Tube du Cnajep, où vous trouverez aussi l’ensemble des liens citées par les intervenant-es. Quant aux vidéos, je les relaie ci-dessous.
Les organizers étatsunien-nes font une différence nette entre :
Activisme : être actif-ve soi-même dans les luttes, présent-es aux réunions, aux manifestations, aux actions. Mais sans être capable de ramener du monde avec soi.
Mobilizing : faire descendre du monde dans la rue autour d’une cause préexistante, organiser de larges mouvements d’opinion publique, mais qui n’ont pas forcément de suite. Par exemple : Marche des femmes, Marche pour le climat, etc.
Organizing : le lent travail d’organisation, qui se fait en prenant en compte quelles sont les préoccupations des gens, et qui place comme priorité la démarche de s’organiser collectivement sur la durée.
Au Festival d’Avignon cette année, Carole Thibault, directrice du Centre national dramatique de Montluçon, a refusé le Molière qui lui était remis. Par son discours, elle m’a faite pleurer moi aussi de rage, comme une conne : « J’en ai marre d’être la bouffonne au service de la domination masculine ». Merci.
En mai 2015, des institutions et des associations devaient mettre en place des conseils citoyens. Elles ne savaient pas comment faire (et on comprend leur embarras…). Elles ont décidé de faire appel à ATD Quart-Monde pour une co-formation.
Un film a été réalisé au cours de cette co-formation : il permet de découvrir cette démarche. Celle-ci suppose une séparation stricte entre institutionnels d’une part, associatifs d’autres part, et personnes en situation de grande pauvreté enfin. Les deux premiers groupes, au cours de cette co-formation, ont pris conscience de la violence qu’ils portent structurellement, qu’ils le veuillent ou non, et de à quel point certaines choses qu’ils pensent évidentes ne le sont pas du tout.
Je relaie ici une intervention qu’a faite Laurent Sochard, psychosociologue, lors des Assises du CNAEMO (Carrefour National de l’Action Éducative en Milieu Ouvert) en 2015.
Le thème des Assises était : AEMO (Action Éducative en Milieu Ouvert) et AED (Aide Éducative à Domicile) : contrôle social des pauvres ?
L’intervention portait sur le triple défi clinique, éthique et épistémologique.
Ni dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme est un documentaire de Tancrède Ramonet sorti en 2016.
Le film est découpé en deux parties : La Volupté de la destruction (1840-1914) et La Mémoire des vaincus (1911-1945). Un troisième épisode Les réseaux de la colère (1945-2001) était prévu mais pour des raisons officiellement budgétaires, reste pour l’heure sur le banc de montage.
Un documentaire à voir absolument !
Disponible en VOD et en téléchargement sur le site des Mutins de Pangée.