« Il y a cinquante ans, le général de Gaulle présidait à la création du ministère des affaires culturelles. La naissance de cette institution a précipité le déclin d’un autre projet, à présent méconnu : l’éducation politique des jeunes adultes, conçue dans l’immédiat après-guerre comme un outil d’émancipation humaine. Pour ses initiateurs, culture devait rimer avec égalité et universalité. »
Par Franck Lepage, ancien directeur du développement culturel à la Fédération française des maisons des jeunes et de la culture. Auteur et interprète de la conférence théâtrale L’éducation populaire, Monsieur, ils n’en ont pas voulu…, 2007 (Le Cerisier, Cuesmes, Belgique), et ancien membre de la coopérative d’éducation populaire Le Pavé.
A lire sur le site du Monde diplomatique, mai 2009
[EDIT] À noter : la majeure partie des contenus de cet article sont une réécriture de la recherche réalisée par Alexia Morvan dans le cadre de sa thèse de doctorat en sciences de l’éducation, intitulée « Pour une éducation populaire politique. À partir d’une recherche-action en Bretagne ». Thèse soutenue en décembre 2011 à l’université Paris VII Vincennes-Saint-Denis.