Je vous propose quelques extraits choisis de l’introduction par Jean Gouriou à la première édition française du livre de Saul Alinsky « Rules for Radicals ».
Pour lire cette introduction dans son intégralité, c’est ici.
« L’ouragan Katrina a été une expression extrêmement visible, y compris médiatiquement, du racisme environnemental. Les personnes âgées et les Noirs, issus majoritairement des classes populaires, ont particulièrement souffert au moment où l’ouragan a frappé, mais aussi dans la durée. Comme le montre Naomi Klein dans La Stratégie du choc, Katrina a été l’occasion pour la municipalité de gentrifier le centre-ville, et d’empêcher le retour des populations noires pauvres. » À lire sur le site de Bastamag, juin 2014
À l’heure où la gentrification est à l’oeuvre dans les zones populaires des grandes villes, ces nouveaux quartiers vont-ils accentuer l’exil des plus pauvres ?
Par Camille Warmé A lire sur le site des Inrocks, mai 2014
Depuis janvier 2013, à quelques uns, chômeurs, travailleurs, sans-papiers, habitants du quartier ou pas, ils occupent ce lieu pour ne pas rester isolés dans la précarité. Repas, activités gratuites : « la lutte et la solidarité sont les seuls moyens de s’en sortir ».
La Cantine a été expulsée le 12 août 2014, mais la lutte continue. Voir la page Facebook de La Cantine
Le Dilengo était un immeuble vide depuis plusieurs années situé dans le quartier d’Ivry port. Depuis le mois d’aout 2013, c’est un espace occupé et animé où habitent des familles et des personnes qui avaient besoin de se loger. Le Dilengo accueille aussi des activités et ateliers ouverts sur le quartier : permanences sociales du RACED, bibliothèque, espace de réparation de vélo, atelier bricolage, cours gratuits de français, de rromani, d’arabe, cours de danse, de yoga, une salle de projection, des cantines, de la musique, une salle de réunion. Autant d’occasions de se rencontrer, débattre, sympathiser et s’organiser. Voir le site du Dilengo
Avec ou sans papiers, avec ou sans logis, travailleur-se-s, chômeur-se-s, étudiant-e-s, et beaucoup d’autre chose, de Seine-Saint-Denis et d’ailleurs. Ils occupent depuis octobre 2013 ce bâtiment qui était vide depuis décembre 2012.
« Face aux hausses des loyers et aux expulsions, face au froid et à la pluie, face aux marchands de sommeil et à l’insalubrité, face aux listes d’attente HLM et aux critères souvent inaccessibles des locations privées, face à l’individualisme et à l’isolement, nous agissons ensemble par nos propres moyens. »
Lundi 8 octobre 2012, la Rôtisserie Sainte-Marthe, le restaurant aux trois A (Alternatif, Autogéré et Associatif) a cessé d’exister après 15 ans d’activité continue.