Chaque année depuis 2012 à Montreuil, La Foire à l’autogestion est le point de rencontre de toute une galaxie de collectifs, d’associations, d’entreprises, de coopératives, d’organisations syndicales et politiques qui cherchent à faire vivre l’idée d’autogestion. Voir le site de la Foire
D’autres Foires à l’autogestion s’organisent à Toulouse et dans le Gard.
Depuis janvier 2013, à quelques uns, chômeurs, travailleurs, sans-papiers, habitants du quartier ou pas, ils occupent ce lieu pour ne pas rester isolés dans la précarité. Repas, activités gratuites : « la lutte et la solidarité sont les seuls moyens de s’en sortir ».
La Cantine a été expulsée le 12 août 2014, mais la lutte continue. Voir la page Facebook de La Cantine
Le Dilengo était un immeuble vide depuis plusieurs années situé dans le quartier d’Ivry port. Depuis le mois d’aout 2013, c’est un espace occupé et animé où habitent des familles et des personnes qui avaient besoin de se loger. Le Dilengo accueille aussi des activités et ateliers ouverts sur le quartier : permanences sociales du RACED, bibliothèque, espace de réparation de vélo, atelier bricolage, cours gratuits de français, de rromani, d’arabe, cours de danse, de yoga, une salle de projection, des cantines, de la musique, une salle de réunion. Autant d’occasions de se rencontrer, débattre, sympathiser et s’organiser. Voir le site du Dilengo
Avec ou sans papiers, avec ou sans logis, travailleur-se-s, chômeur-se-s, étudiant-e-s, et beaucoup d’autre chose, de Seine-Saint-Denis et d’ailleurs. Ils occupent depuis octobre 2013 ce bâtiment qui était vide depuis décembre 2012.
« Face aux hausses des loyers et aux expulsions, face au froid et à la pluie, face aux marchands de sommeil et à l’insalubrité, face aux listes d’attente HLM et aux critères souvent inaccessibles des locations privées, face à l’individualisme et à l’isolement, nous agissons ensemble par nos propres moyens. »
« La démocratie est vivante lorsqu’elle invente ses propres formes d’expression et qu’elle rassemble matériellement un peuple qui n’est plus découpé en opinions, groupes sociaux ou corporations, mais qui est le peuple de tout le monde et de n’importe qui. Là se trouve la différence entre la gestion – qui organise des rapports sociaux où chacun est à sa place – et la politique – qui reconfigure la distribution des places. »
Interview de Jacques Rancière, philosophe. À lire sur le site de L’Obs, mai 2012.
« Comment renouveler les pratiques des partis politiques ? Comment communiquer autrement qu’avec des tracts, susciter davantage le débat et l’engagement ? L’éducation populaire offre un vaste champ d’expérimentation pour renouveler les méthodes, pour former militants et citoyens, élaborer des solutions collectives, construire la démocratie. Des cahiers de doléances aux enquêtes de conscientisation, en passant par les séminaires ouvriers, retour sur quelques expériences qui invitent à transformer l’action politique. » À lire sur le site de Bastamag, juillet 2013
Démarches collectives pour l'émancipation et la transformation sociale